Succès de la phase 2 de relance, 13 nouveaux cas
23 juin 2020 | Pierre Chauvin
Ce mardi 23 juin, la médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, Dre Bonnie Henry, a annoncé que les Britanno-Colombiens avaient réussi à augmenter leurs contacts sans qu’il y ait de rebond de l’épidémie.
Cette annonce a été faite lors de la mise à jour du modèle épidémiologique, la 100e mise à jour quotidienne depuis le début de la pandémie.
La province comptabilise 13 nouveaux cas de COVID-19 dans les dernières 24 h.
Depuis le début de la phase 2, lors du long weekend de mai, la province a connu en moyenne 10 nouveaux cas par jour, et la régie de Santé de l’île de Vancouver ne déplore que quatre nouvelles infections.
Une augmentation tranquille
Les données fournies par Google à la province indiquent que les Britanno-Colombiens retournent tranquillement aux bureaux, dans les magasins et les transports en commun.
Le niveau de fréquentation des épiceries et des pharmacies est presque similaire à celui d’avant la pandémie. Enfin, la fréquentation des parcs a augmenté de façon significative, en particulier les fins de semaine.
Les données fournies par la province indiquent que les Britanno-Colombiens sont en moyenne à 65 % de contacts comparés à la situation d’avant la pandémie, ce qui était l’objectif.
Cela ne s’est pas accompagné par une hausse importante des nouveaux cas, des hospitalisations ou des patients admis aux soins intensifs, « une bonne nouvelle », a expliqué Dre Henry
Retracer les contacts… rapidement
Mais l’entrée dans la phase 3, qui devrait être annoncée cette semaine, implique l’augmentation des contacts, et va donc demander une vigilance constante.
Cela se traduit par une obligation pour les autorités sanitaires de retracer tous les contacts des personnes infectées plus rapidement. Les données de la province indiquent que dans la phase 3, il faudra que 75 % des contacts d’une personne infectée soient retracés dans les 48 h à 72 h.
Pour l’instant la province arrive à retracer 97 à 99 % des contacts dans les 24 h à 48 h.
Le COVID peut être partout… même dans les matières fécales !
La Dre Henry a aussi annoncé que les autorités sanitaires testent les matières fécales et l’urine dans les stations de traitement des eaux usées pour la présence de la COVID-19.
En cinq semaines de tests, les chercheurs du BC CDC n’ont pas détecté la COVID-19, un signe « rassurant » a commenté Dre Henry, indiquant de bas niveaux de transmissions du virus.
Cette méthode, qui est déjà utilisée pour détecter l’arrivée de la polio dans certains pays, sera surtout utile pour détecter la présence du virus dans les petites communautés.
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