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Récolte des mollusques : les erreurs fatales à ne pas faire

19 août 2020 | Marina van Wittenberghe

Carte de cueillettes de mollusques pour le Grand Victoria, le mercredi 19 août 2020, qui montre que toute la région est dans le rouge.
Image : Ministère Pêches et océans Canada

En ces temps de pandémie et de distanciation physique, aller récolter des mollusques sur les côtes britanno-colombiennes semble une activité parfaite.

Sauf si elle s’avère mortelle.

La récolte responsable est la méthode la plus efficace pour éviter d’être malade, explique Geneviève Cauffope, cheffe de la réglementation pour Pêches et Océans Canada, lors de Bonjour Victoria !.

« Assurez-vous que les mollusques bivalves que vous récoltez proviennent de zones coquillières ouvertes », dit-elle.

Les mollusques bivalves sont, notamment, les huîtres, les myes, les pétoncles, les moules et les bucardes, qu’on retrouve en grande quantité dans la région du Grand Victoria. Ils sont reconnaissables par leurs deux coquilles articulées.

Comme les mollusques bivalves se nourrissent en filtrant le plancton microscopique vivant dans l’eau, les changements dans la qualité de celle-ci peuvent se traduire par l’apparition de biotoxines.

L’intoxication par phycotoxine paralysante, l’intoxication amnésique par les mollusques et l’intoxication diarrhéique par les mollusques sont les maladies les plus courantes associées aux biotoxines. 

Et cuire les mollusques ne détruit pas les biotoxines, explique Madame Cauffope.

Il est donc important de seulement préparer et cuire les mollusques et les crustacés qui ont bien été récoltés dans une zone approuvée; qui ont été entreposés de façon appropriée et qui sont vivants. Faire le contraire peut se traduire par des maladies d’origine alimentaire, y compris « la diarrhée, les vomissements et les crampes d’estomac et, en présence de certaines toxines, d’amnésie, de trouble de l’élocution, une perte de la coordination musculaire ainsi qu’une sensation de picotement sur les lèvres ».

Ainsi, la cheffe de la réglementation pour Pêches et Océans Canada recommande vivement aux amateurs de ces invertébrés à corps mou de consulter la carte de cueillettes de mollusques, qui est une carte en temps réel des ouvertures et des fermetures des zones de récolte canadiennes pour les mollusques bivalves.

Les agents de Pêches et Océans Canada vont patrouiller sur l’eau et dans les airs pour mettre en garde les Canadiens des risques posés par les mollusques bivalves contaminés.

Retrouvez l’entrevue complet avec Geneviève Cauffope, cheffe de la réglementation pour Pêches et Océans Canada dans ce balado :

En cas d’intoxication sévère, il est préférable d’appeler HealthLink BC (811), de consulter un médecin ou de se rendre au service des urgences. Une personne victime d’une intoxication grave pourrait nécessiter une hospitalisation avec traitement par antibiotiques, assistance respiratoire, dialyse ou encore lavage gastrique, pour contrer les effets de l’aliment nocif.

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