La députée de Victoria répond à une remarque controversée
5 février 2020 | Radio Victoria
Laurel Collins, a rapporté à CTV News que les propos d’Arnold Viersen était « choquant et exaspérant ».
Le député conservateur lui a demandé si elle avait déjà considéré le travail du sexe comme une occupation lors d’un débat à la Chambre des communes hier. Le débat a commencé à la suite d’une motion conservatrice demandant à la Chambre de revoir le processus de nomination de la commission des libérations conditionnelles. La décision en question était la libération conditionnelle d’Eustachio Gallese, 51 ans, qui purgeait 15 ans de prison pour le meurtre de sa femme en 2004. La semaine dernière, alors qu’il était en libération conditionnelle, il a été arrêté pour le meurtre d’une femme de 22 ans, ancienne travailleuse du sexe, Marylene Levesque, au Québec.
Au cours du débat, Collins a suggéré qu’il était important d’écouter les voix des professionnel(le)s du sexe lors de la discussion de la législation sur l’industrie, en particulier en ce qui concerne la sécurité personnelle.
Avant de présenter des excuses à la Chambre des communes, Viersen a expliqué qu’il ne croyait pas « qu’une femme dans ce pays » ait choisi de devenir travailleuse du sexe et que la prostitution était un métier « intrinsèquement dangereux » que le gouvernement devrait s’efforcer d’éliminer. L’ancienne conseillère municipale de Victoria, Laurel Collins, a déclaré que le langage utilisé par Viersen concernant les travailleurs du sexe va à l’encontre de l’objectif du gouvernement de créer un environnement sûr pour les canadiens.
« Il n’aurait jamais posé cette question à un homme et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à la violence contre les femmes. »
Lauren Collins
Source : CTV News