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Faible taux d’infection à la COVID-19 chez les Britanno-Colombiens

16 juillet 2020 | Marie-Paule Berthiaume

La médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, à Victoria le 14 juillet 2020. Photo Gouvernement de la Colombie-Britannique.

La Colombie-Britannique démontre une fois de plus son leadership dans le combat contre la COVID-19, en partageant la première étude au pays à faire état d’estimations d’anticorps au coronavirus dans la population générale.

L’étude conjointe de l’université de la Colombie-Britannique, du B.C. Centre for Disease Control (BC CDC), de LifeLabs et de scientifiques de la santé publique révèle que moins d’un pourcent des Britanno-Colombiens avaient contracté le virus au moment où les restrictions de la première vague ont été assouplies en mai. 

L’étude repose sur la séroprévalence, soit la recherche d’anticorps dans les échantillons de sang d’un groupe aléatoire de personnes. Les échantillons ont été prélevés en mars et en mai dans des laboratoires de la vallée du bas Fraser, où l’infection communautaire devrait être la plus élevée dans la province.

La responsable de l’épidémiologie au BC CDC et de l’étude, Dre. Danuta Skowronski, s’est dit  « surprise » par le faible taux d’infection révélé dans l’étude. La Dre. Skowronski a qualifié les résultats de fiables puisque les échantillons de sang ont été prélevés de façon aléatoire. 

Cette nouvelle appuie donc le fait que les Britanno-Colombiens ont réussi à supprimer la transmission du virus dans la communauté au début de 2020. L’analyse présente cependant des limites, ce qui peut conduire à une sous-estimation de la séroprévalence. En effet, il existe toujours une incertitude quant à la durée pendant laquelle les anticorps restent dans l’organisme après une infection et à savoir si ceux qui sont asymptomatiques en sont réellement atteints.

La médecin hygiéniste en chef Dre. Bonnie Henry a confirmé que ce type d’étude sera maintenant conduit auprès des populations à risque. Elle suggère, au passage, que les communautés autochtones de l’Île de Vancouver, qui ont connu un cas en juin dernier, seraient de bons candidats. 

Aussi heureuse que cette nouvelle puisse être pour la province, la faible présence d’anticorps dans la population met également en lumière la vulnérabilité des Britanno-Colombiens à d’éventuelles vagues de COVID-19.

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