« Une grande année pour la francophonie à Victoria »
4 mars 2020 | Radio Victoria
Jeux de la Francophonie canadienne, célébration des 75 ans de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique : 2020 promet d’être une année forte pour la francophonie à Victoria.
Des événements et des réussites seront célébrés demain le 5 mars lors des célébrations de la journée de la francophonie à l’Assemblée législative.
« C’est une grande année pour la francophonie ici à Victoria », a expliqué le ministre responsable des affaires francophone, Adrian Dix, en entrevue à Bonjour Victoria !
Le ministre a noté un regain d’intérêt pour le français de la part de la jeunesse de la province.
« Que ce soit des francophones ou des étudiants d’un peu partout dans la province, l’idée d’apprendre le français devient de plus en plus intéressante chez les jeunes et je trouve cela extraordinaire, » a-t-il dit.
Le ministre Dix a aussi noté ce qui a été accompli par la province depuis 2018 pour les francophones avec notamment le lancement d’un financement annuel de 250 000 $ pour les services en français pour cinq ans et le soutien financier de 500 000 $ pour les Jeux FC.
En juillet dernier l’organisme RésoSanté Colombie-Britannique avait reçu 84 000 $ pour le projet d’un Centre de santé communautaire bilingue à Vancouver.
« On a un certain élan et on va en parler demain, » a expliqué Adrian Dix.
L’histoire de la communauté et de la FFCB seront aussi abordées, dit-il.
La Colombie-Britannique est par ailleurs toujours engagée dans un bras de fer avec le Conseil scolaire francophone sur le sujet du financement des écoles francophones.
La Cour Suprême du Canada doit trancher la question du financement jugé insuffisant par le CSF, accusant la province de faillir aux droits des francophones protégés par la Charte canadienne des droits et libertés.
La province, elle, a argumenté devant le plus haut tribunal du pays que c’est une question d’équité avec les conseils scolaires anglophones.
« Il y a des différends, et j’espère qu’ils vont être bientôt résolus, » a reconnu le ministre Dix.
Il a par ailleurs indiqué que les parents selon lui choisissaient d’envoyer leurs enfants dans les écoles du CSF grâce à la qualité de l’éducation offerte.
Il note un accroissement du financement en lien avec des effectifs plus importants et une augmentation constante de la qualité des programmes offerts.
« Je pense qu’on peut mieux faire et qu’on est déterminé à mieux faire. »
Pour ré-écouter l’entrevue avec le ministre Dix :