«Survivante d’un récit qu’on ne raconte pas» : poésie, langue autochtone, et violence au Festival du Film de Victoria
29 janvier 2021 | Casandra Pigeon
Il se veut comme un hommage aux poèmes émouvants de la poète innue du nord du Québec, Joséphine Bacon, mais aussi le portrait de sa vie, des pensionnats autochtones jusqu’à la découverte des terres ancestrales de son peuple, un droit qui lui a été volé.
Je m’appelle humain, documentaire de la réalisatrice Abenaki Kim O’Bomsawin est présenté au Festival du film de Victorial du 5 au 14 février prochain.
Kim O’Bomsawin note l’importance du lien entre les langues et leur territoire, ce qui l’a inspiré à faire découvrir les oeuvres de Joséphine Bacon, à même les endroits marquants de sa vie, allant du centre-ville de Montréal, aux terres du Nord du Québec.
« Joséphine c’est une femme extrêmement lumineuse, résiliente…», nous raconte Kim, visiblement touchée d’avoir pu passer autant de temps avec la femme qui possède un je-ne-sais-quoi qui captive par son magnétisme.