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Pas de peine de prison ferme pour possession de pornographie juvénile

22 juillet 2020 | Marina van Wittenberghe

Un ancien membre de l’armée canadienne encourageait sa compagne à lui envoyer des photos explicites du fils de celle-ci, et à fantasmer sur la façon dont ils pourraient l’exploiter sexuellement – discutant également de quelle drogue ils pourraient utiliser sur l’enfant de cinq ans afin de parvenir à leurs fins charnelles. Huit mois plus tard, le père du garçon a surpris les conversations et les photographies sur un iPad, puis a appelé la police.

L’homme de 60 ans, dont le nom n’est pas publié pour protéger l’identité de la victime, a plaidé coupable de possession de 881 images de pornographie juvénile entre février et avril 2017.

Récemment jugé, il passera les 12 premiers mois de sa condamnation avec sursis en résidence surveillée avec des conditions strictes. À la fin de sa peine, il sera mis en probation pendant deux ans.

Le juge Mayland McKimm, de la cour provinciale de Victoria, a fait remarquer que la fourchette des peines pour possession de pornographie juvénile est de six à 10 mois pour les personnes sans antécédents criminels, sauf dans des circonstances exceptionnelles.

Times Colonist rapporte que dans ce cas, l’homme qui a été envoyé pour sept missions de combat en Bosnie, en Afghanistan, sur le Plateau du Golan et en Somalie, a été diagnostiqué d’un trouble post-traumatique et d’une maladie cardiaque, ce qui rend difficile la peine d’emprisonnement.

Ces circonstances exceptionnelles permettent une mise en sursis, plutôt qu’une incarcération, a déclaré le juge.

Source : Times Colonist

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