Jukebox : les origines méconnues de la pop québécoise
26 janvier 2021 | Pierre Chauvin
À la fin des années 50, alors que le rock n’ roll déferle aux États-Unis et dans le monde entier, un jeune Québécois réalise qu’il ne tient qu’à lui d’adapter ce genre à la saveur canadienne : en français.
C’est le début de la pop québécoise, propulsée par Denis Pantis, Québécois d’origine grecque dont le nom est resté peu connu… jusqu’à maintenant.
« C’est une histoire méconnue, mais remplie de chansons que tout le monde connaît », explique Éric Ruel, co-réalisateur et producteur du documentaire Jukebox : un rêve Américain fait au Québec.
Le documentaire est à l’affiche du festival du film de Victoria, du 5 au 14 février prochain. Pandémie oblige, le festival aura lieu de façon virtuelle; les spectateurs pourront voir les films depuis chez eux. Il sera cependant restreint aux résidents de la Colombie-Britannique.
« C’est un film qui raconte comment on a réussi à mettre sur pied une industrie culturelle vraiment vibrante, rayonnante, grâce à la chanson pop », dit-il.
Grâce à des images d’archives de qualité et une bande-son exceptionnelle, Éric Ruel et sa co-réalisatrice Guylaine Maroist, font revivre cette période inédite de la chanson québécoise.
« Même si c’est un film où l’action est ancrée dans le passé, c’est bien important pour nous de conjuguer tout ça au présent », explique Éric Ruel.
Une culture commune
Au-delà du divertissement que procure ce documentaire, sa diffusion dans l’Ouest canadien est chère aux réalisateurs.
« Cette cinématographie-là, ce passé-là, cette histoire-là, c’est quelque chose qui est commun à nous tous, c’est quelque chose qu’il est important de partager, dit Éric Ruel. C’est important qu’on ait un reflet juste de qui on est à travers le cinéma, et Jukebox, comme d’autres films, permet cela. »
Le festival du film de Victoria, du 5 au 14 février 2021, à victoriafilmfestival.com.
La fiche du film Jukebox est aussi disponible sur le site du festival.