Fairy Creek: à la Cour Suprême de trancher
21 septembre 2021 | Daniel Birru
Après plus de 1 000 arrestations et un an de manifestations sur le site de la forêt primaire de Fairy Creek, les parties impliquées étaient de retour devant la Cour Suprême de la Colombie-Britannique, la semaine dernière.
La compagnie Teal Jones, qui avait obtenu une injonction en avril 2021 contre les manifestants qui bloquent l’accès à la forêt, souhaite que cette injonction soit renouvelée jusqu’en septembre 2022.
Plusieurs requêtes liées à la demande de renouvellement de l’injonction ont été déposées à la Cour Suprême, dont une par Phil Dwyer, un avocat représente certains membres du blocus.
Il s’inquiète pour la sécurité des manifestants et dénonce la brutalité policière lors des interventions de la GRC, même s’il reconnait que les policiers ont une marge de manœuvre parfois limitée.
« Les différentes tactiques utilisées par les manifestants ne laissent pas le choix aux policiers d’agir de cette façon, » dit l’avocat, « alors il y a ces deux points qui sont présentés au juge à prendre en considération. »
En avril dernier, la Cour Suprême avait accordé une injonction à Teal Jones, pour une durée de six mois, qui doit prendre fin le 26 septembre. Selon la Presse canadienne, même si l’injonction doit prendre fin le 26 septembre, elle sera temporairement prolongée jusqu’à ce que la décision de la Cour Suprême soit rendue.
Le juge Douglas Thompson a annoncé qu’il rendrait sa décision d’ici trois à quatre semaines.
Jusqu’à maintenant, près de 1 000 arrestations ont été effectuées sur le site de Fairy Creek, dans l’ouest de l’île de Vancouver, depuis le début de l’intervention de la GRC en mai 2021.
Phil Dwyer a discuté de cet enjeu au micro de Daniel Birru :